La voiture électrique, un moyen de transport écologique
Les voitures électriques : un remède écologique ?
Les voitures électriques n’émettent pas de CO2 lorsqu’elles roulent, ce qui permet de réduire l’impact des déplacements sur la qualité de l’air. C’est une des raisons pour lesquelles l’Etat incite à l’acquisition de véhicules électriques en mettant à disposition des particuliers et des entreprises plusieurs aides à l’achat.
Les voitures électriques rejettent moins de CO2 que les voitures thermiques
Le point qui fait débat concerne plus l’analyse du cycle de vie du véhicule électrique, de sa production jusqu’à sa fin de vie. Certains détracteurs du véhicule électrique pointent du doigt son processus de production plus polluant que celui d’une voiture thermique. L’ONG ICCT (International Council on Clean Transport) a publié en 2018 une étude comparant les émissions de CO2 des voitures thermiques et électriques : les résultats sont sans appel en faveur du véhicule électrique. Même si on ne peut pas dire que le véhicule électrique a un bilan carbone neutre, l’impact des voitures électriques est déjà bien moindre que celui des véhicules thermiques.
L’ONG Transport & Environment a publié en avril 2020 une nouvelle étude comparant les émissions de CO2 des voitures électriques à celles des voitures thermiques en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie du véhicule. Ici aussi, les résultats montrent clairement que le bilan carbone des voitures électriques est bien moins élevé que celui des voitures essences ou diesels. Même dans l’un des pires scénarios où la batterie serait produite en Chine et la voiture électrique utilisée en Pologne (Pays où l’électricité est principalement produite au charbon) la voiture électrique reste 28% moins polluante qu’une voiture essence. Pour ce qui concerne la France, les voitures électriques émettent en moyenne 77% moins de CO2 que les voitures thermiques sur l’ensemble de leur cycle de vie.
Des voitures électriques de plus en plus propres
La réduction de l’impact de la fabrication des voitures électriques sur l’environnement, et plus particulièrement sur la production des batteries en lithium-ion fait l’objet de progrès technologiques constants. L’étude « Le véhicule électrique dans la transition écologique » publiée par la Fondation pour la Nature et l’Homme et la European Climate Foundation met en évidence que les véhicules électriques sont déjà 2 fois moins polluants que les véhicules thermiques. Cette étude prend en compte la phase d’usage, de fabrication et de production des véhicules, mais aussi les bénéfices que l’on peut tirer du recyclage des batteries.
Par ailleurs, les études sous-estiment généralement la durée de vie de la batterie du véhicule électrique. Celles-ci partent généralement du principe qu’une batterie de voiture électrique a une durée de vie de 150 000 km. La durée de vie d’une batterie de voiture électrique est en réalité bien plus élevée sur les modèles récents. On peut estimer qu’aujourd’hui une batterie de voiture électrique a une durée de vie moyenne de 250 000 km. Enfin, la filière du recyclage des batteries de véhicules électriques s’améliore de jours en jours et travaille sur de nouvelles façons de leur offrir une nouvelle vie. Les batteries pourront notamment être utilisées afin de stocker de l’énergie et de la rediriger pour combler les besoins en énergie pendant les pics de demande via le développement du vehicle-to-grid et des solutions de pilotage intelligent de la recharge.
Un autre point essentiel est le rendement de l’électricité et de l’essence. Lorsque l’on consomme un litre d’essence, seulement 35% du gazole sert à faire fonctionner le moteur, le reste ne réalise qu’une perte de chaleur. Avec les véhicules électriques, c’est 80 à 90% de l’énergie qui est utilisée afin de faire rouler le véhicule. De plus, une étude de Eindhoven University of Technology publiée au mois d’août 2020 montre que les émissions de CO2 liées à la productions d’essence ou de diesel sont sous-estimées. Afin de prendre correctement en compte l’impact de la production des carburants des véhicules thermiques, il faudrait augmenter les estimations d’émissions de CO2 des voitures essences de 30% et celles des voitures diesels de 24%.
Les voitures électriques ont un rôle essentiel dans la transition énergétique
Si le véhicule électrique fait l’objet de tant d’incitations financières, c’est avant tout parce qu’il fait partie des moyens d’atteindre la neutralité carbone à laquelle de nombreux Etats se sont engagés par l’Accord de Paris (COP21), mais aussi car il participe au processus de transition énergétique.
Ceci a notamment été confirmé par l’étude de la Fondation pour la Nature et l’Homme, déjà citée plus haut, qui a réalisé une analyse prospective du cycle de vie du véhicule électrique : le véhicule électrique a déjà une contribution au changement climatique 2 à 3 fois inférieure à celle d’un équivalent thermique. Ce bilan sera d’autant plus positif que la proportion d’énergies renouvelables dans le mix énergétique français sera grande. En effet, avec le temps, l’impact du véhicule électrique sur le climat tend à se réduire du fait de la production d’électricité de plus en plus verte. L’étude de Eindhoven University of Technology estime que les émissions de CO2 dues à la production d’électricité utilisée pour la recharge d’une voiture électrique devraient être divisées par deux d’ici 2040.
Afin de soutenir la filière des énergies renouvelables, Zeplug a signé un partenariat avec le fournisseur d’énergie verte Planète Oui pour vous garantir une recharge de votre véhicule avec de l’électricité 100% d’origine renouvelable. Cela signifie que l’équivalent de l’électricité consommée pour la recharge de votre véhicule sera réinjecté dans le réseau sous forme d’électricité issue des énergies renouvelables. Par ailleurs, les possibilités de stockage offertes par le véhicule électrique favoriseront aussi l’intégration des énergies renouvelables au réseau.
Avec le véhicule électrique, le silence est roi !
De plus, les véhicules électriques n’aident pas seulement à lutter contre la pollution de l’air dans les villes, mais aussi contre le bruit. A Oslo, capitale norvégienne où plus d’une voiture neuve sur cinq est électrique, on peut être agréablement surpris par l’absence de bruit venant des voitures. Mais l’absence de bruit est-elle bénéfique pour notre santé et notre bien-être de même que la limitation des émissions de CO2 ?
Selon l’étude du Commissariat général au développement durable, Analyse des coûts bénéfices des véhicules électriques, publiée en juillet 2017, pour 54% des Français, les nuisances sonores liées aux transports sont les plus gênantes. Les nuisances sonores n’ont pas qu’un impact sur notre appareil auditif, à de hautes doses, cela peut aussi créer du stress, perturber le fonctionnement de notre organisme ou même causer des vertiges ou des nausées, … La directive 2002/49/CE a pour but de prévenir et de réduire les effets des nuisances sonores sur la santé des citoyens exposés à ces bruits, notamment dus aux transports en commun. La voiture électrique s’inscrit comme un moyen de réduire ces nuisances puisque qu’à une vitesse de 30km/h ou moins, la nuisance sonore est absolument nulle. Pour des vitesses plus élevées entre 40 et 50km/h, la nuisance sonore est réduite de moitié comparée aux véhicules thermiques !
Les véhicules électriques permettent donc à la fois une amélioration immédiate du quotidien dans les centres-villes en réduisant l’impact de nos déplacements sur la qualité de l’air et en réduisant les nuisances sonores mais ils s’inscrivent également dans une stratégie de long terme pour préserver notre planète.
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